Se lancer dans l’auto-entreprenariat peut être une expérience inédite et très enrichissante. Cependant, pour garantir sa réussite, il sera nécessaire de suivre un processus bien défini. En effet, l’auto-entrepreneur doit en premier lieu apprendre les étapes de création d’une micro-entreprise. Afin de vous aider dans cette démarche, retrouvez, dans cet article, les avantages ainsi que les conditions nécessaires pour parvenir à la création d’une micro-entreprise.

Pourquoi créer une micro entreprise ?

En France, il est assez facile de créer une micro-entreprise. De plus, c’est une action qui vous donne accès à plusieurs avantages. Tout d’abord, vous pourrez profiter d’un régime simple. En effet, la création d’une micro-entreprise ne nécessite que le respect d’un nombre restreint de conditions. Ensuite, en plus d’un processus de création aisé, gérer une micro-entreprise est également simple. En effet, afin d’entamer une activité, l’auto-entrepreneur n’aura qu’à émettre une déclaration, celle-ci peut être effectuée en ligne et n’engendrera que très peu de frais.

Après cela, vous pourrez profiter d’un régime fiscal très simple, puisque l’imposition ne sera appliquée qu’à votre chiffre d’affaires. Ajoutez à cela que pour contrebalancer l’incapacité de déduction des charges en rapport avec l’activité, l’auto-entrepreneur profite d’un abattement forfaitaire, sans oublier que vous pourrez bénéficier d’une exonération de la TVA.

En outre, vous pourrez profiter d’une simplification de vos obligations comptables, car l’auto-entrepreneur ne doit avoir qu’un livre de recettes. Néanmoins, dans certains cas, vous devrez aussi fournir un registre d’achat. Enfin, le dernier avantage de la création d’une micro-entreprise concerne les charges sociales. En effet, cela est avantageux concernant le taux de cotisation, ainsi que la procédure de règlement.

Les conditions de création d’une micro-entreprise

Afin de pouvoir ouvrir une activité avec le statut de micro-entreprise, il faudra valider plusieurs conditions concernant :

  • Le profil ;
  • la nationalité ;
  • la nature de l’activité ;
  • le chiffre d’affaires.

Ainsi, il sera nécessaire d’être majeur et de n’avoir aucune interdiction par rapport à la gestion d’une entreprise. Ensuite, il sera nécessaire d’avoir la nationalité française. Cependant, les ressortissants algériens et ceux de l’espace économique européen peuvent également créer une micro-entreprise. Ces derniers pourront profiter de conditions similaires à celles des personnes ayant la nationalité française. Toutefois, pour ceux qui résident sur le territoire français, il sera impératif de présenter un titre de séjour.

Après cela, il sera nécessaire de vous renseigner sur la possibilité d’exercer votre activité à travers le statut de micro-entreprise. En effet, il faut savoir que dans certains cas, des activités sont exclues de ce régime. C’est notamment le cas des activités agricoles, immobilières, artistiques, juridiques, médicales ou encore libérales.

Enfin, le respect des plafonds liés au chiffre d’affaires est nécessaire. En effet, pour chaque nature d’activité, un seuil est fixé. Par exemple, dans le cas des prestations d’hébergement et d’activités commerciales, le plafond est fixé à 176.200 euros, tandis qu’il est moins important lorsque la nature de votre activité est de type prestations de services. En effet, celle-ci est limitée à 72.600 euros.

Par conséquent, au vu de la souplesse de ces conditions, la création d’une micro-entreprise est simple.

Les inconvénients de la création d’une micro-entreprise

Malgré la popularité grandissante de ce statut, il est indispensable de prendre en considération les inconvénients qui peuvent en découler. En effet, les micro-entreprises sont soumises à des seuils pour leur chiffre d’affaires, ce qui peut constituer un obstacle pour l’évolution et l’épanouissement de votre activité. Ensuite, les micro-entrepreneurs n’ont pas la possibilité de retenir le coût réel des frais professionnels du montant effectué sur le bénéfice imposable. Ajoutez à cela que c’est uniquement en ayant le statut de société, SARL par exemple, qu’un auto-entrepreneur pourra s’associer à un tiers, ce qui n’est pas possible dans le cas d’une micro-entreprise.

Enfin, les organismes de crédits ainsi que les investisseurs n’accordent pas une importante crédibilité aux micro-entreprises.