Vous travaillez en ce moment pour le compte d’une entreprise en tant que salarié et vous voulez lancer votre propre business en créant une société à votre nom dans un secteur d’activité spécifique ? Il faut tout d’abord trouver un arrangement avec votre employeur en négociant une rupture conventionnelle. Si tel n’est pas le cas et que vous êtes sûr de vous, le mieux serait de prévoir une démission pour la création d’entreprise, une démarche assez rentable, puisque cela vous permettra de bénéficier du versement des allocations de chômage jusqu’à ce que votre entreprise soit sur pied.
Ceci est possible grâce la loi entrée en vigueur, il n’y pas si longtemps que ça, un réel avantage pour un futur entrepreneur sur le point de réaliser une reconversion de carrière.
Peut-on vraiment démissionner pour créer une entreprise ?
Comme on vient de le mentionner un peu plus haut, cette alternative fait partie des solutions envisageables à laquelle un employé pourrait avoir recours afin de pouvoir créer sa propre société. Cela dit, il existe certaines règles à respecter avant de passer à l’exécution du plan, puisque cela ne se fait pas toujours d’une manière systématique.En effet, et avant toute chose, il faut bien mentionner que cette option n’est accessible que pour les gens travaillant sous un contrat à durée indéterminée. Pour ce qui est des salariés en CDD, aucune possibilité de démission n’est à envisager, en tout cas pas avant la fin du contrat liant le salarié au poste.
Par ailleurs, certaines règles sont à respecter, quel que soit le statut ou le type de contrat de l’employé, dont on cite les suivantes :
- Ne pas quitter son poste avant la fin de la période de préavis avant la démission ;
- considérer le fait qu’une obligation de non-concurrence soit possible, ce qui complique la création de l’entreprise, à moins d’obtenir une indemnisation de la part de l’employeur ;
- bien étudier l’ensemble des règles juridiques encadrant sa relation avec son employeur.
Quels sont les avantages et les inconvénients liés à ce type de démission ?
Tout d’abord, commençons par les avantages liés à cette décision qui est surtout connue pour être unilatérale. En effet, il s’agit là du premier point dont vous pourrez tirer profit, puisque vous n’avez nullement besoin de l’accord de votre employeur pour démissionner, si ce n’est en respectant le préavis.
De plus, la démission dans le cadre de la création d’une entreprise permet au principal concerné de recevoir des allocations de chômage, et ce, selon les termes de la loi lancée le 1er novembre 2019 à propos de la création d’entreprise en étant au chômage.
Néanmoins, on ne peut nier que cette démission apporte son lot de désavantages, dont le principal est assez évident, puisque vous aurez quitté définitivement votre emploi sous un contrat de travail, ce qui représente un assez grand risque. De ce fait, aucun retour ne vous sera possible une fois que la roue aura commencé à tourner, sauf dans des cas d’exception où l’employeur déciderait de vous réintégrer au même poste et sous les mêmes conditions.
De plus, les allocations de chômage ne sont pas forcément et instantanément versés sur votre compte de manière régulière, vous devrez vous munir de patience en attendant la réponse, ce qui fait que vous serez tenu de garantir au préalable la validation de votre projet.
Quelles sont les autres alternatives à la démission ?
Si vous n’êtes pas prêt à prendre le risque en présentant votre démission avant la création de votre entreprise, le mieux serait d’envisager d’autres solutions tout aussi efficaces mises à votre disposition en tant qu’employé sans forcément démissionner, dont on cite :
- Le congé pour la création d’entreprise ;
- le passage à temps partiel pour la création d’entreprise ;
- entreprendre la création tout en restant salarié ;
- démissioner et faire du freelance.